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 Une visite de routine

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Amber K. Williams
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Amber K. Williams



Bonjour, je m'appelle Amber K. Williams , J'ai écrit : 88

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MessageSujet: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMer 3 Juin - 23:12

Amber se réveilla en sueur, ce matin. Son réveil indiquait 04h30 du matin, elle se précipita d’aller prendre son petit déjeuner, il était déjà tard. Elle se prépara des Pancakes et prit du sirop d’érable pour déjeuner en silence. Et une fois devant son jus d’orange, elle fixa son verre, encore dans les nuages. Puis se mit à sourire et à danser dans tout l’appartement. Elle prit son téléphone et joignit ses parents pour leur dire bonjour, d’une voix joviale, une fois qu’elle eut finalement fini de déjeuner et de discuter avec eux, elle raccrocha et rangea la vaisselle avec la même joie dans ses gestes, ses mouvements et son attitude.

Plus aucune souffrance ne se laissait voir, seule la joie était présente. La joie, la bonne humeur et l’excitation des stages de son avant-dernière année de Médecine. Elle serait médecin généraliste dans un an, une fois son diplôme en poche. Puis se spécialiserait sans doute. Mais déjà devenir Médecin généraliste lui convenait. Elle se dirigea vers la salle de bain et prit une douche bien chaude tout en chantant à tue-tête, sans la moindre fausse note et avec une belle voix, dans sa douche. Au bout de quelques minutes, elle sortit et entreprit de s’essuyer, comme tous les matins.

Elle réagissait comme ça, chance matin. Et une certaine routine s’était installée au cœur de sa vie. Elle se levait, déjeunait, prenait sa douche et finissait par s’habiller pour sortir de chez elle à 6h30 pour se diriger vers l’hôpital de son lieu de stage. Elle n’était pas de garde, aujourd’hui. Donc elle pouvait se permettre de rentrer chez elle. Mais ce soir elle l’était. Et devrait probablement assister et aider les médecins toute la journée. La jeune femme adorait cette ambiance, bien que ça lui rappelait pas mal de mauvais souvenirs...

Elle tenait le coup. Aimait vivre comme ça, et trouvait une raison de vivre, d’être heureuse et d’aider les autres. Un seul petit sourire d’un des patients suffisait à vous égayer la journée, à la rendre moins laide et plus joyeuse. À affronter au quotidien certaines souffrances, certains cas et certaines réalités que le métier vous forçait à affronter. Et il fallait parfois avoir les reins solides. Et lorsqu’elle trouvait cela trop dur, elle pensait à sa sœur et continuait. Elle voulait obtenir son diplôme.

Aujourd’hui, lorsqu’elle allait voir son maître de stage, la médecin lui apprit qu’elles iraient rendre visite à une famille, aujourd’hui. Qu’il s’agissait d’une famille dont la mère avait subi un accident de voiture assez grave au même titre que sa fille et qu’elle se retrouvait en fauteuil roulant, ayant la moelle épinière sectionnée. La jeune femme restait de marbre tandis que les informations défilaient. Elle enregistrait tout, et notait chaque petit détail. Tout était important. Et mieux valait noter de trop que trop peu. Elles prirent la voiture et se dirigèrent vers un Ranch, visiblement. Un Ranch nommé Heartland. Amber n’était pas ici depuis très longtemps, mais elle avait pût observer quelques petits trucs de cette ville, bien que petite comparée à son lieu de naissance. Elles descendirent du véhicule et la jeune femme sortit, téléphone en main continuant à inscrire frénétiquement les nouvelles informations que lui donnait le docteur Elizabeth Meavrin. Ce ne fut que lorsqu’elle sonna à la porte que l’étudiante cessa de toucher à son smartphone, pour se concentrer sur la visite.

-Dr. Mearvin- Bonjour. Je suis le Docteur Mearvin. Je viens pour une visite, simple visite de contrôle, auprès de Madame Fleming.

La jeune femme regardait discrètement autour d’elle tandis que la personne qui leur avait ouvert allait chercher la concernée. Une femme d’une quarantaine d’années arrivait finalement, en fauteuil roulant. On voyait que ça n’allait pas. Mais... Que faire lorsque même la médecine n’y pouvait rien ?

-Dr. Mearvin- Je vous présente Amber Williams, ma stagiaire. Elle vient pour m’aider et m’assister durant la visite.

-Enchantée, dit-elle en souriant légèrement, ne voulant pas laisser croire qu’elle souriait par compassion, elle souriait très souvent. Quasiment tout le temps, d’ailleurs. Elle souriait parce qu’il était plus agréable de voir quelqu’un de souriant devant soi, mais aussi parce que si elle ne le faisait pas, elle ne sourirait jamais et se morfondrait.

-Dr. Mearvin- Y aurait-il un endroit où l’on pourrait être au calme ?
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Marion Fleming
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyJeu 4 Juin - 17:39

Cela faisait 2 semaines que j’étais rentrée et rien n’allait ! Tout le monde avait pitié de moi, tout le monde me regardait avec un air triste ! À la longue, c’était fatiguant ! Les médecins m’avaient appris quelques gestes pour pouvoir me débrouiller un peu toute seule, mais Lou, ma fille ainée ne me laissait rien faire ! Elle me couvait et cela m’énervait de plus en plus ! Amy, elle, m’aidait de temps en temps, mais s’occuper plutôt des chevaux à ma place, à vrai dire, elle n’avait pas trop le choix, je ne pouvais pas m’en occuper et de toute façon, je n’avais pas du tout le moral ! Mon père quant à lui, essaye d’aider du mieux qu’il pouvait sans trop être à mes côtés, il savait que je n’avais pas forcément besoin d’aide, enfin tout dépendait des jours !

Justement, là, j’étais dans la cuisine, je voulais prendre mon petit-déjeuner et Lou comme toujours devancer mes actions :

- Tu veux un café Maman ? Attends, je te le prépare ! Attention, ne touche pas au four, il est chaud…

- Lou !

- Ne t’inquiète pas maman, je vais ranger et nettoyer la vaisselle ! Tes crêpes seront bientôt prêtes, je vais te sortir la confiture.

- LOU ! Arrête un peu s’il te plaît ! Oh et puis, laisse, je n’ai plus faim !

Je partis avec mon fauteuil dans ma chambre, le seul endroit où j’étais tranquille ! J’adorais ma fille, mais parfois, elle était vraiment soulante ! Je l’entendis m’appelais, mais je la laissais, je rentrais dans ma chambre et fermais la porte. Je me mis à mon bureau et tapai mes doigts contre le bureau d’un geste nerveux. Mon dieu, mais qu’est-ce qui m’avait pris de prendre la route pour aller chercher Spartan alors qu’il pleuvait, qu’il ventait et que l’orage était là ! Maintenant, j’en paye le prix fort ! J’arrêtais de taper sur mon bureau et me dirigea vers la fenêtre où je vis Amy qui faisait courir Spartan pour essayer de le canaliser.

Tout à coup, j’entendais qu’on frappait à la porte de la cuisine, Lou ouvrit :

- Bonjour. Je suis le Docteur Mearvin. Je viens pour une visite, simple visite de contrôle, auprès de Madame Fleming.

Oh non ! Pas le médecin, pas aujourd’hui ! Lou frappa à ma porte :

- Maman, le docteur…

- Oui, j’ai entendu !

Je passais devant Lou est la laissée abasourdie, je savais que je ne devais pas en faire payer ma fille ainée, mais je ne le faisais pas exprès, j’étais triste et en colère à la fois. Je me dirigeais donc vers la cuisine et je vis le Docteur Mearvin et une jeune femme qui l’accompagner, je m’avançais et mon médecin me parla :

- Je vous présente Amber Williams, ma stagiaire. Elle vient pour m’aider et m’assister durant la visite.

Oh ! Elle apprenait le métier de médecin et bien, elle avait du courage ! La jeune femme parla elle aussi :

- Enchantée

Elle le dit en me souriant, au moins, elle était aimable, c’était déjà ça !

Mon médecin continua :

- Y aurait-il un endroit où l’on pourrait être au calme ?

Je hochai la tête et leur fis signe de me suivre. Je les emmener dans ma chambre, je ne voyais que cette pièce où l’on pourrait être calme et tranquille ! Puis je leur dis de s’asseoir et regardais la jeune femme :

- Enchantée aussi.

Je ne lui souris pas, mais je n’avais pas la tête à ça. Puis je reportais mon attention sur le docteur Mearvin :

- Bon comme ça vous venez pour une simple visite, vous savez, il n’y a pas besoin, je vais bien !

Premier mensonge, mais je voulais qu’elle me laisse tranquille. Je n’avais pas envie qu’elle m’ausculte et puis je suis sûre que Lou avait l’oreille collée à la porte !
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptySam 6 Juin - 0:06

La femme devant elle se mit à hocher la tête, puis leur fit signe de la suivre. Elles la suivirent dans la maison, parcourant une cuisine assez modeste avec une petite table pour le matin, sans doute. Kaithlyn  ne put s’empêcher de regarder les environs, notant inconsciemment tout ce qui les composait. Une cuisinière, un frigidaire et tout le matériel nécessaire pour faire la cuisine. Elle restait quelques secondes à la traîne pour voir le salon, assez chaleureux qu’ils avaient. Elle les suivit et se dirigea vers le fond de la maison, oubliant la curiosité qui l’avait habitée quelques secondes auparavant. Elles arrivèrent finalement dans une chambre belle, mais modeste, dans laquelle trônait fièrement un lit double, une commode et autre meuble ci et là, décoré légèrement, mais on voyait que la joie n’habitait plus cette pièce depuis longtemps.

Posant son regard sur différentes photos que l’on pouvait apercevoir, bien que peu nombreuse étrangement, dans la pièce. Rien ne sentait le bonheur, ici. Et ça mettait la jeune femme mal à l’aise. Mais après tout, que dire de plus ? Elle n’avait rien à redire par rapport à cela. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait plus mis de photos chez elle. Bien longtemps qu’elle refusait de sortir une photo de sa sœur et elle. Mais elle ne montrait jamais rien de tout ça. L’oubliant une fois en stage ou en train de réviser ses cours d’Anatomie ou encore d’Histologie. Leur hôte les invita à s’asseoir, ce que son maître de stage fit, laissant la jeune femme pendant quelques secondes interdite. Elle finit par s’asseoir également, ne montrant toujours pas son malaise ou un quelconque sentiment, mis à par son sourire sincère et sa patience. Elle relisait ses notes en diagonales tandis que Madame Fleming la fixait avant de reprendre :

-Mme Fleming- Enchantée aussi.

Elle sourit, en hochant la tête bien que son interlocutrice ne souriait pas. La jeune femme continuait de regarder la scène tandis que leur hôte regardait le Dr Mearvin.

-Mme Fleming-  Bon comme ça vous venez pour une simple visite, vous savez, il n’y a pas besoin, je vais bien !

... Elle allait bien ? Physiquement, bien sûr ? Parce que même elle, qui venait tout juste de la rencontrer avait compris que c’était loin d’être le cas psychologiquement. Elle remerciait d’ailleurs ses cours de Psychologie.

-Dr Mearvin- Vous allez bien ? Vous en êtes sûre ? Pardonnez-moi, mais... Si vous alliez bien, vous souririez, vous plaisanteriez de votre état, accueillerez les gens avec le sourire aux lèvres. Psychologiquement, vous n’allez pas bien, dit-elle plus durement qu’elle ne l’aurait voulu. Mais je ne suis pas là pour vous faire la leçon. Ni pour vous critiquer. Vous vivez une situation difficile, et devez vous habituer à ce handicap. Parce que votre accident vous suivra toute votre vie, Madame. Et que ce n’est pas en vous morfondant sur vous-même que ça changera.

Amber resta sans voix, fixant des yeux le docteur. Elle aurait pût prendre des gants, pour lui dire ça... ça avait le mérite d’agacer, lorsqu’on voyait des gens dans cet état, surtout lorsqu’on voyait souvent des personnes mourante et pourtant bien plus optimiste... Mais cela ne justifiait pas vraiment le fait qu’elle lui ai parlé comme ça, qu’elle ait raison ou non.

-Ne le prenez pas mal, Madame, s’autorisa-t-elle à dire, pour justifier les mots de sa supérieure, d’une voix douce et rassurante, mais sans trace de pitié ni de compassion. C’est juste... Qu’il est difficile de voir des gens se détruire alors qu’il leur est possible de changer ça. Vous ne voyez peut-être pas ça de la même manière, et je ne me permettrais pas de vous juger. Mais sachez juste que certaines personnes n’ont pas la chance que vous avez d’être encore en vie. Certaines personnes donneraient tout pour le rester, pour vivre plus longtemps alors que leur temps est compté. Vivez juste pleinement la seconde chance qui vous ait donnée, profitez et apprenez de votre handicap, ça ne vous rendra que plus forte.

Elle avait redressé la tête dès qu’elle avait entendu le docteur parler, puis avait regardé la mère de famille dans les yeux. Il était difficile de vivre avec un handicap, mais il était encore plus difficile de vivre en sachant que votre temps sur terre est compté. Tout était difficile sur ce terrain-là, et certaines personnes, peu importaient leurs âges, n’avaient plus que quelques jours, semaines ou moins à vivre. Quelques années, tout au plus. Et ce qui était le plus dur, dans ce métier, c’était de voir des cancers atteindre des enfants, des nouveau-nés mourir de mort subite.

Des mères devoir supporter de laisser leurs enfants partir, devoir accepter de les voir s’envoler vers le ciel. Dans ce genre de cas, il fallait apprendre, écouter et suivre les conseils qu’on vous donnait. Et prendre en compte nos erreurs pour ne plus les reproduire. Tout était relatif. Mais se retrouver dans un fauteuil roulant après un accident de voiture était loin d’être un cas unique. Et tous devaient apprendre à vivre avec. Elle apprendrait à vivre avec, à devenir plus autonome. Elle n’était pas paraplégique, elle pouvait donc se débrouiller seule, au final. Il lui fallait juste du soutien et pas de la pitié. De l’aide, et pas de l’égoïsme. De la sympathie et il fallait aussi la laisser s’habituer à son état. La laisser devenir autonome à nouveau. Elle devrait tout réapprendre.

Il s’agissait de Marion Fleming, d’après ce que son maître de stage lui avait dit. Elle était propriétaire d’un ranch. Aidait les chevaux. Avait-elle peur de ne plus pouvoir faire du cheval ? C’était tout à fait possible. Elle pourrait en refaire, ou en faire. Mais Amber penchait pour le fait qu’elle savait en faire. Des moyens pour faire de l’équitation étaient disponibles, même pour les personnes en situation de handicap. Mais, il suffisait de le vouloir au plus profond de son cœur pour le pouvoir. Après tout, on peut déplacer des montagnes avec de la motivation. Pourquoi vouloir s’arrêter à cette difficulté-ci ?
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMar 9 Juin - 20:39

Mon médecin répondit aussitôt :

- Vous allez bien ? Vous en êtes sûre ? Pardonnez-moi, mais... Si vous alliez bien, vous souririez, vous plaisanteriez de votre état, accueillerez les gens avec le sourire aux lèvres. Psychologiquement, vous n’allez pas bien. Mais je ne suis pas là pour vous faire la leçon. Ni pour vous critiquer. Vous vivez une situation difficile, et devez vous habituer à ce handicap. Parce que votre accident vous suivra toute votre vie, Madame. Et que ce n’est pas en vous morfondant sur vous-même que ça changera.

Bon, mon mensonge n’avait pas fonctionné, en même temps, il fallait s’en doutais, elle devait en rencontrer des gens malades ! Seulement, je n’avais pas forcément apprécié le ton qu’elle avait employé avec moi, elle avait été dure ! Je voulais lui répondre, mais la jeune stagiaire ne m’en laissa pas le temps :

- Ne le prenez pas mal, Madame. C’est juste... Qu’il est difficile de voir des gens se détruire alors qu’il leur est possible de changer ça. Vous ne voyez peut-être pas ça de la même manière, et je ne me permettrais pas de vous juger. Mais sachez juste que certaines personnes n’ont pas la chance que vous avez d’être encore en vie. Certaines personnes donneraient tout pour le rester, pour vivre plus longtemps alors que leur temps est compté. Vivez juste pleinement la seconde chance qui vous ait donnée, profitez et apprenez de votre handicap, ça ne vous rendra que plus forte.


Oh ! Si jeune et elle savait déjà beaucoup de choses, y comprit le tact, la douceur et rassurer les malades. Je l’aimais bien cette petite, malgré que dans ses paroles, je ne me demandais pas s’il n’y avait pas de vécu. Elle me regardait dans les yeux, je savais qu’elle ne me prenait pas en pitié, mais qu’elle essayait juste de me faire comprendre qu’il y avait des personnes dans une situation plus compliquée que la mienne. Et elle avait raison, mais remonter la pente est très difficile quand on avait l’habitude de tout faire toute seule, quand je pouvais monter à cheval, quand je m’occupais des chevaux.

Je soupirais et regarder mon médecin :

- Cette petite a vraiment trouvé sa voie ! Elle a du tact et de la douceur !

Aller, une petite pique pour le Docteur Mearvin. D’habitude, elle était quand même plus douce, puis je me décidais à lui répondre franchement :

- Puisque mon « je vais bien » ne marche pas Docteur, et bien non, je ne vais pas bien ! Comment réagiriez-vous si l'on vous disait que vous aviez perdu l’usage de vos deux jambes ?

Je commençais à m’énerver et tant pis si Lou m’entendait :

- Écouter moi Docteur, je montais à cheval, je soignais des chevaux, je m’occupais du ranch…

Je montrais des rubans et des médailles sur le mur qui étaient derrière elles :

- J’ai gagné des compétitions, ma fille aussi ! Je l’entraînais !  Et surtout quand on a une fille qui ne me laisse rien faire !

Désolée Lou, mais je commençais à en avoir marre !

- Je ne peux plus conduire, donc je ne peux pas aller faire mes courses, ni aller chez Maggie ! Je ne peux plus rien faire, alors non ça va pas !

J’avais peut-être était dure, mais elle n’était pas à ma place et quand on était passionnée de chevaux, c’était encore plus dur !
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyJeu 11 Juin - 18:53

La mère de famille se mît a soupirer, alors qu’Amber posait son regard sur sa maîtresse de stage. Que pouvait-elle dire de plus, de toute manière ? Être en situation de handicap n’était pas facile à digérer.

-Madame Fleming-Cette petite a vraiment trouvé sa voie ! Elle a du tact et de la douceur !

Amber ne pût s’empêcher d’être flattée par la réflexion de son hôtesse, bien qu’étonnée d’entendre quelque chose d’aussi élogieux. Elle aimait bien ce qu’elle faisait, mais elle n’aurait jamais penser à faire ça si... Si ça n’était pas arrivé, jamais.

-Madame Fleming-Puisque mon « je vais bien » ne marche pas Docteur, et bien non, je ne vais pas bien ! Comment réagiriez-vous si l'on vous disait que vous aviez perdu l’usage de vos deux jambes ?

L’énervement s’entendait distinctement dans la voix de leur interlocutrice, mais Amber ne sut pas quoi faire pour apaiser l’ambiance.

-Madame Fleming-Écoutez-moi Docteur, je montais à cheval, je soignais des chevaux, je m’occupais du ranch…

La mère de famille mis sa main en l’air, en direction du mur qui leurs faisait dos, l’air de montrer quelque chose. L’étudiante se retourna à l’unisson tandis que la quadragénaire repris la parole :

-Madame Fleming- J’ai gagné des compétitions, ma fille aussi ! Je l’entraînais !  Et surtout quand on a une fille qui ne me laisse rien faire !

Elle posa ses yeux sur les médailles de compétition qui se trouvaient dans son dos avant de se re tourner pour voir sa maître de stage, qui faisait de nouveau face à leur interlocutrice, rester de marbre. Elle devait sans doute déjà les avoir vues... Ou s’était très bien renseignée par rapport à sa patiente.

-Madame Fleming-Je ne peux plus conduire, donc je ne peux pas aller faire mes courses, ni aller chez Maggie ! Je ne peux plus rien faire, alors non ça va pas !

Amber retint un soupir, démontant d’elle-même les arguments de la mère de famille. Plus conduire ? Et les voitures adaptées ? Et pour les compétitions, si elle voulait remonter à cheval, il lui suffirait de prendre les cours adaptés, payer peut-être plus, mais ça en valait la peine, non ? Si on veut, on peut. Et s’arrêter sur ce genre de détails n’arrangerait rien. Mais l’étudiante aurait eut le tact de ne pas le dire, contrairement au docteur...

-Dr. Mearvin-Dire que vous aller bien alors que ce n’est pas le cas ne fera que nous mettre des bâtons dans les roues, dit-elle finalement, visiblement de mauvaise humeur aujourd’hui. Mauvaise nouvelle ? Je suis désolée de vous le dire aussi brutalement, mais vous devez comprendre que votre handicap ne vous empêche en rien de vivre. Vous devrez vous adapter, je ne dis pas le contraire, mais que sont ces petits changements face à une seconde chance ?

La jeune femme posa les yeux sur son calepin, commençant à retourner dans son passé, revivant ses souvenirs au mauvais moment. Tandis que la quadragénaire répondit, d’un ton agressif :

-Madame Fleming- Peut-être, mais c'est plus facile à dire qu'à faire !

-Dr. Mearvin- Et...

-Il existe des cours d’équitation adaptés, pour les personne en situation de handicap, dit-elle en interrompant le docteur. Et votre handicap ne vous empêchera pas vraiment de conduire, il existe des voitures adaptées aussi. Amber savait qu’elle aurait des problèmes à cause de ça, mais s’énerver ainsi ne mènerai à rien. Juste à les énervées toutes les deux. D’autant plus qu’elles devaient faire leur testes sur les jambes de la patiente, afin de voir s’il y avait une réaction quelconque. Veuillez m’excuser.

Amber se leva tandis qu’elle entendit le docteur Mearvin reprendre :

-Dr. Mearvin- Il ne vous faut que de la volonté pour réussir à vous reprendre.

Elle se dirigea vers la maison et en sorti, mal à l’aise. Elle revoyait sa sœur, dans son lit d’hôpital, ses derniers mots alors que des larmes ne demandaient qu’à coulées. Elle les retint, la gorge nouée. Comment pouvait-elle aimer un métier qui lui rappelais si souvent sa sœur ? Elle poussa un soupir, abandonnant son sourire quelques secondes, sentant quelques larmes lui venir. Elle essaya de se reprendre avant de retourner à l’intérieur quelques dizaines de minutes plus tard alors que la conversation battait son plein. Elle devait continuer, pour April. Et pour les centaines de milliers d’April dans le monde qui avaient besoin d’elle.

-Dr. Mearvin- Je vous paraît peut-être dure et sans cœur, mais c’est justement parce que vous avez l’air de vous laisser aller, de vous morfondre que je vous dis ça. Et je veux bien passer pour la méchante de l’histoire si ça vous aide à vous sortir de votre déprime.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMar 30 Juin - 18:44

La jeune stagiaire soupira, quoi ? Ce que je disais c’était vrai, je ne voyais pas comment je pouvais m’en sortir !  Le docteur me répondit aussitôt :

- Dire que vous aller bien alors que ce n’est pas le cas ne fera que nous mettre des bâtons dans les roues. Je suis désolée de vous le dire aussi brutalement, mais vous devez comprendre que votre handicap ne vous empêche en rien de vivre. Vous devrez vous adapter, je ne dis pas le contraire, mais que sont ces petits changements face à une seconde chance ?

Elle était très piquante aujourd’hui ! Peut-être que je ne connaissais pas les méthodes pour mieux vivre, mais c’est quand même une nouvelle qui met du temps à digérer ! Je lui répondis assez agressivement :

- Peut-être, mais c'est plus facile à dire qu'à faire !

Mon médecin allait répondre quand la jeune stagiaire répondit, enfin coupait la parole :

- Il existe des cours d’équitation adaptés, pour les personnes en situation de handicap et votre handicap ne vous empêchera pas vraiment de conduire, il existe des voitures adaptées aussi. Veuillez m’excuser.


Cette petite avait vraiment envie de faire ce métier, cela se sentait. Elle n’avait pas tort, mais je ne savais pas combien tout cela allait me couter ! Mon médecin me répondit :

- Il ne vous faut que de la volonté pour réussir à vous reprendre.

Oui, elle avait raison, mais c’était difficile de l’admettre, j’avais plus ce ne sera pareille ! La jeune étudiante s’était levée pendant que Dr Mearvin me parlait puis elle sortit. Je me demandais bien où elle allait. Avions-nous fait une gaffe ? Je ne savais pas, mais j’espère que cela irait pour elle.

Pendant que la jeune fille était partie, Dr Mearvin continua de me raisonner et de me laisser entendre qu’elle avait raison, qu’il fallait que je me reprenne ! La jeune fille revint, je scrutais son visage essayant de voir si elle allait bien, mais je ne vis rien de particulier. Bon, Marion ! Occupe-toi de toi au lieu de s’occuper des autres ! Mon médecin continua :

- Je vous paraît peut-être dure et sans cœur, mais c’est justement parce que vous avez l’air de vous laisser aller, de vous morfondre que je vous dis ça. Et je veux bien passer pour la méchante de l’histoire si ça vous aide à vous sortir de votre déprime.

Je soupirais, elle avait raison, je ne devais pas me laisser aller, il fallait que je pense à moi, mais aussi à ma famille, Amy et Lou avaient besoin de moi, mon père avait besoin de moi ! Les chevaux avaient besoin de moi ! Je ne pouvais pas me permettre d’être déprimée ! Je regardais la jeune fille puis mon médecin et parlais :

- Vous avez raison, je suis désolée ! j’ai… j’ai besoin d’aide et il faut que je me sorte de cette déprime !

Je soupirais une nouvelle fois et sentis mes larmes arrivaient, je les refouler et fixait la jeune étudiante :

- Tu dois être très passionnée pour avoir coupé la parole au Dr.Mearvin, mais tu as raison, il existe des moyens, c’est moi qui ne voulais pas les voir !

Je lui souris et me montrait prête pour l’auscultation habituelle.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMer 15 Juil - 23:31

[HJ: Avec les réac' de Marion :p]

-Madame Fleming- Vous avez raison, je suis désolée ! j’ai… j’ai besoin d’aide et il faut que je me sorte de cette déprime !

Amber ne dit rien, et tentait d’ignorer ses propres sentiments. Elle savait qu’elle n’allait aider personne en faisant ça, et il y avait des personnes qui connaissait plus dur et qui devait survivre à plus dur qu’elle. Elle n’était pas en situation de handicap, elle n’avait pas de cancer, n’était pas en phase terminale. Elle n’avait pas de leucémie, elle n’avait RIEN de tout ça, elle était en parfaite santé physique –mental, elle passait son tour. Donc tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Elle entendit un soupire avant de sentir un regard se poser sur elle. Elle pleurait ? Ah noon, il ne fallait pas qu’elle craque. Elle se concentra sur ce qu’on lui disait :

-Madame Fleming- Tu dois être très passionnée pour avoir coupé la parole au Dr.Mearvin, mais tu as raison, il existe des moyens, c’est moi qui ne voulais pas les voir !

Oh... Elle ne pleurait pas, donc. Elle retint un soupir de soulagement tandis qu’elle se forçait à rendre le sourire que la patiente lui fit.

-C’est malheureusement souvent le cas, dit-elle finalement. C’est pour ça qu’il est parfois difficile de voir les gens se suicider à petit feu alors qu’il y a toujours un moyen pour s’en sortir, même quand on ne veut pas les voir...

Elle laissa échapper un soupir au moment où la mère de famille acquiesçait, tandis que le docteur Mearvin se leva, laissant le temps à la jeune Williams d’en faire de même.

-Dr. Mearvin- Bon ! Trêve de discussion. Nous sommes là pour un but bien précis, dit-elle en souriant à sa patiente.

Le docteur s’approcha de Marion tout en signifiant à Amber qu’elle avait besoin d’aide pour l’emmener sur le lit. Elle se précipita pour venir aider le docteur à porter la mère de famille afin de la faire s’allonger sur son lit tandis que celle-ci expliquait qu’elle aurait pu le faire seule, ayant l’habitude maintenant. Elles devaient voir certaines réactions face aux jambes. Les muscles des jambes n’ayant plus d’utilité devaient être bougés régulièrement. Et le docteur veillait avec attention à voir s’il y avait une quelconque réaction musculaire. Toucher la colonne vertébrale en quête de réaction. Veillez à ce que le patient ait pris un kinésithérapeute. Lui faire bouger ses jambes, l’aider à s’adapter à son fauteuil, lui apporter des conseils. Faire un simple suivi médical. Une fois ces testes et mouvements faits, l’auscultation pouvait se finir et le patient pouvait retourner à ses activités habituelles.

-Dr. Mearvin- Avez-vous des difficultés à vous adapter au fauteuil ?

-Madame Fleming- Oui, je suis tout le temps obligée de mettre mes pieds sur les repose-pieds, sinon ils "tombent". Sinon, j'en ai marre de rester assise, mais on ne peut rien y faire !

Amber ne réagit pas, restant en retrait tout en essayant de rester concentrée. Elle avait du mal, aujourd’hui... Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi aujourd’hui spécialement... Cette femme n’avait pas de leucémie et elle n’était pas dans la même situation que sa sœur... Pourtant, elle avait envie de pleurer depuis qu’elle était sortie. Envie de rentrer chez elle et de se laisser aller à sa souffrance, seule. Elle en avait besoin pour continuer à faire ces études. Elle devait y faire face, apprendre à l’enterrer, à oublier la douleur d’avoir perdu sa sœur sans avoir pu faire quoi que ce soit. Oublier qu’elle avait été à une fête ce jour-là. Oublier cette douleur qui lui déchirait le cœur. Elle devait le faire. Mais elle devrait pleurer, pour ça. Se laisser aller. Seulement, elle refusait de laisser entrevoir sa douleur devant des personnes qui souffraient plus qu’elle. Elle n’en avait pas le droit et devait y faire face. Elle remit son masque de joie et se reconnecta à la réalité, se faisant violence pour ne pas entendre la voix de sa sœur dans sa tête au lieu de celle de la mère de famille. Elle entendit le docteur dire à la mère de famille qu’elle ne devait pas hésiter de demander de l’aide lorsqu’elle en avait besoin, tout en lui expliquant qu’elle était effectivement beaucoup trop atteinte à la moelle osseuse pour pouvoir espérer remarcher un jour. Amber était encore dans le vague, luttant contre elle-même, mais elle crut la voir sourire à l’intention de la quadragénaire.

-Madame Fleming- Oui, je m'en doute bien docteur, je n'avais plus d'espoir de toute façon !

-L’espoir est ce qui nous relie à la réalité, dit-elle. Il ne faut pas le laisser nous quitter, il faut s’y accrocher, faire en sorte d’y croire et voir les choses de manière optimiste. Le verre n’est jamais à moitié vide, il est à moitié plein. Tant que l’espoir nous suit et qu’on le garde, alors tout est possible.

Amber avait la gorge qui se nouait, mais elle ne s’était pas interrompue. Elle voulait l’aider.

-Madame Fleming- Oui, vous avez raison, mais bon, ce n'est pas une chose facile ! Qui plus est, vous me dites que je ne pourrais plus jamais marcher, donc forcément, je ne peux pas être optimiste !

-Ne plus jamais marcher n’est pas la fin du monde, dit-elle en se concentrant pour rester insensible. Des centaines de personnes apprennent qu’ils n’ont plus que quelques jours ou mois à vivre, et pourtant, ces personnes ne perdent pas espoir. Jamais. Ils préfèrent se dire que c’est ainsi, mais que ce n’est pas pour ça qu’il faut se laisser aller. Votre moelle épinière a été sectionnée, madame. Mais comment auraient réagi vos enfants si vous n’aviez pas survécu ?

Sa sœur n’avait pas eu d’autre choix que de s’adapter, d’accepter de vivre avec une leucémie. D’accepter qu’elle allait mourir. Accepter qu’elle ne... Qu’elle... Du calme, il ne fallait pas qu’elle pleure. Elle ne le pouvait pas et ne le devait pas. Elle n’en avait pas le droit. Elle se mordit la langue, s’interdisant de craquer.

-Madame Fleming- Eh bien, je dirais qu'ils seraient vraiment dévastés de ne plus me voir ! Ce serait vraiment dur pour eux de continuer si je n'étais pas là !

-Réfléchissez-y. Dans votre malheur, vous avez de la chance d’être encore en vie. Il y a les vivants, les survivants et les morts dans ce monde. Lorsqu’on ne vit plus, on survit. Et c’est à ce moment que le moindre petit espoir nous devient indispensable. C’est aussi à ce moment-là qu’il nous faut...

Allez, Amber. On se reprend.

-Qu’il nous faut accepter de vivre et de laisser partir ceux qui sont morts. L’espoir n’est pas simple, mais il permet à des millions de personnes de rester en vie.

Le docteur fit un léger coup de coude à Amber, lui signalant ainsi qu’elle allait trop loin. Le fait de savoir séparer vie privée/vie professionnelle était indispensable, dans cette profession.

-Madame Fleming- Je... j'ai l'impression que vous avez du vécu mademoiselle, vous avez perdu quelqu'un qui vous est cher ? Vous n'êtes pas obligé de me répondre.

... Elle avait peut-être été un peu trop loin... Sa gorge se noua et elle avait de plus en plus de mal à faire face à ça. Elle n’était peut-être pas faite pour ce métier. Peut-être s’était-elle trompée de voie ? Elle se crispa et fixa le docteur qui restait de marbre.

-Ma soeur, dit-elle encore crispée.

Elle venait de rompre une loi fondamentale dans ce métier, rien qu’en répondant à cette question. Et rien ne garantissait qu’elle ne le ferait plus à l’avenir.

-Madame Fleming- Oh ! Je suis désolée, c'est pour cela que vous êtes sortis tout à l'heure ? Vous deviez être proche de votre sœur non ?

« Désolée »... Compassion. Pitié. Elle ne faisait pas preuve de pitié ni d’un quelconque sentiment de la sorte envers les patients et les personnes qu’elle rencontrait, tout simplement parce qu’elle savait que c’était irritant et que c’était loin d’être consolant.

-Je préfère ne pas répondre.

En parler n’allait pas faire revenir April. Ça n’y changerait rien et ça lui vaudrait même une sale réprimande de sa supérieure. Rien ne ferait revenir sa sœur, ni la compassion, ni la pitié, ni pleurer. Tout ça ne ferait qu’enfoncer le clou bien plus profondément. Et ça lui ferait beaucoup plus mal.

-Madame Fleming- Oui, je comprends tout à fait, ne vous inquiétez pas.

-Merci, dit-elle. Puis-je vous demander quelque chose ?

Elle posa son regard sur le docteur et vit qu’elle était étonnée par cette question.

-Madame Fleming- Heu... oui bien sûr !

-Profitez de la chance qui vous a été donnée. Profiter de vos proches et cesser de broyer du noir, ça ne changera rien. Ce qui est fait est fait. Vous devez vous montrer positive pour vous-même, mais aussi pour votre famille. Vous voulez bien faire cet effort ?

-Madame Fleming- Je... je vais essayer, mais je pense qu'il va me falloir du temps !

-Du temps, vous en avez. Mais ne le gaspillez pas non plus.

-Madame Fleming- Non, je ferais attention.

-Dr.Mearvin- Madame Fleming. Merci de nous avoir accordé du temps, mais nous allons nous en aller maintenant, dit-elle poliment avant de reprendre sèchement envers Amber. Quant à vous, mademoiselle, j’ai deux mots à vous dire.

Alerte ! Remonter de bretelle en vue à l’horizon !

-Madame Fleming- Ne soyez pas trop dur avec elle Dr Mearvin, elle est jeune et elle apprend.

-Dr. Mearvin- La jeunesse n’excuse pas tout. Et c’est justement parce qu’elle est ma stagiaire que je dois être dure avec elle.

Amber savait qu’elle avait eu tort, et elle accepterait toutes les sanctions. Mais elle ne voulait pas être renvoyée de son stage pour défaut professionnel non plus...

-Madame Fleming- Peut-être, mais ne soyez quand même pas dure avec elle, je pense qu'elle a vécu déjà beaucoup de choses !

-Dr. Mearvin- Nous avons tous déjà beaucoup vécu. Elle doit apprendre. Si elle veut faire ce métier, elle ne peut pas se permettre de se laisser aller, et encore moins de mélanger le privé du professionnel.

Dire qu’elle avait réussi à garder son calme jusqu’à sa sortie du bâtiment... Bravo, Amber. Elle avait honte d’elle, honte d’avoir ainsi craqué. Honte d’avoir ainsi perdu son sourire, eut besoin de sortir.

-Madame Fleming- Oui vous avez raison, il lui faudrait un sport ou un loisir pour se défouler et vider tout ce qu'elle a en elle.

Amber se figea. Un sport ? Un loisir ? Elle n’avait jamais penser à... mais... bon, conseil à prendre. Comme quoi, on peut aussi apprendre.

-Dr. Mearvin- Ce n’est pas à moi de juger de ça, sourit-elle à la mère de famille avant de tirer sa révérence. Au revoir, madame.

-Merci, madame, dit-elle en restant un peu en retrait pour finalement s’excuser de cette scène en lui disant et souhaitant une bonne fin de journée.

-Madame Fleming- Au revoir, et merci à vous deux.

Amber sortit à son tour de la chambre alors que le docteur venait d’y sortir, puis de la maison. Elle se remit un masque tout en se dirigeant vers la voiture. Elle ouvrit la portière tandis que le docteur attendait patiemment sur le siège conducteur. Elle claquait sa langue contre son palais tandis que la jeune fille s’installa et referma la porte.

-Dr. Mearvin- Il existe deux choses, dans ce métier qu’il ne faut jamais faire, commença-t-elle.

Amber se préparait à un grand monologue, pour lui expliquer ses erreurs. Au lieu de ça... Le docteur restait étrangement calme.

-Dr. Mearvin- Vous venez de les faire. Toutes les deux. Craquer, et dévoiler votre vie privée. Vous n’avez pas le droit de le faire, vous devez vous montrer plus forte que ça. Comment compter vous tenir avec un métier pareil si vous franchissez les limites ? COMMENT ? Je sais que vous avez perdu votre soeur. Je le sais parce que je me suis renseigné un minimum sur vous. Je sais aussi qu’elle est morte de leucémie. Et je constate qu’il est difficile pour vous d’y faire face. COMMENT voulez-vous faire pour survivre dans un monde aussi cruel si vous ne vous faites pas une carapace ? Rien ne doit vous toucher. Vous devez dire les choses comme elles sont, le faire comprendre aux patients. Leur faire assumer la vérité. Vous le faites parfaitement d’habitude. Et je sais pourquoi.

Amber se crispa à nouveau, venant de réaliser pourquoi. April aurait eu 36 ans, aujourd’hui.

-Dr. Mearvin- Je vous croyais plus forte. C’est pour ça que je t’ai fait sortir aujourd’hui. Je n’aurais pas dû. Je sais à quel point c’est difficile pour toi, je n’en doute pas. J’ai perdu ma mère, dit-elle oubliant les formalités, elles se connaissaient depuis longtemps, maintenant. Elle avait pris le vouvoiement pour faire sa leçon de morale, mais elle savait que ça ne servait à rien et ça n’avait pas échappé à Amber. Elle est décédée cette nuit. C’est pour ça que je me suis peut-être montrée un peu trop directe, aujourd’hui. Mais je ne l’ai pas laissé paraître. Amber, je sais que c’est difficile.

-Je me disputais souvent avec elle. Comme toutes les sœurs... Seulement, elle a été internée à l’hôpital alors que j’étais partie fêter mon anniversaire. Je me morfondais, je ne vivais plus depuis que je savais qu’elle avait sa leucémie. C’était difficile, mais j’en venais même à ne plus dormir en suffisance... Je réussissais quand même à l’école, mais j’avais du mal, dit-elle alors qu’elle commençait à pleurer. Depuis qu’elle est morte, je ne cesse de m’en vouloir d’avoir été fêté mon anniversaire alors que je la savais mal en point... Je... C’est difficile, tout est difficile. Et ce métier me rappelle tous les jours ma sœur, ces études me la rappellent. Je n’ai aucune photo chez moi, ça me fait trop mal... Je...

-Dr. Mearvin- Lorsque c’est trop dur, au lieu de brisé le respect du code déontologique, viens m’en parler. Je ne peux pas t’aider si tu refuses, mais en parler te ferait du bien, crois-moi. Tout garder pour soi est trop...

-Ne me dites pas quoi faire avec mes sentiments, dit-elle en la coupant. Je sais que c’est mauvais de tout garder pour soi. Mais en parler à qui ? Et pourquoi ? Personne n’a besoin de savoir. Seule, je ne fais de mal qu’à moi-même. Tant que ça n’affecte pas mes études et ne détruit pas de vie, c’est ce qui importe.

-Dr. Mearvin- Tu te trompes. Et tu seras confrontée à la vérité tôt ou tard, claqua durement le médecin.

Elle le savait. Oh, oui, elle le savait. Mais... avouer que le médecin avait raison et qu’elle se trompait était bien plus difficile que de le comprendre... Elle soupira tandis que le médecin démarra le moteur. Elles se rendirent à l’hôpital et Amber prit sa journée sous « avis médical ». Lorsqu’elle rentra chez elle, elle se précipita vers une caisse, prit un cadre où se trouvait une photo de sa sœur et d’elle puis pleura à chaudes larmes, allongée sur son lit, pendant une heure entière.

-Bon anniversaire, April. Je n’aurais finalement pas réussi à tenir ma promesse... Pardonne-moi...

En larme, la jeune Williams avait le cœur lourd et l’esprit perdu. Comment accepter le départ d’un être qui nous est cher ? Et comment y survivre tout en lui rendant honneur ?
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyJeu 16 Juil - 18:43

La jeune stagiaire me répondit :

- C’est malheureusement souvent le cas. C’est pour ça qu’il est parfois difficile de voir les gens se suicider à petit feu alors qu’il y a toujours un moyen pour s’en sortir, même quand on ne veut pas les voir...

Elle soupira et moi j’acquiesçai, elle avait raison, je m’étais battue pour aider Tim après son accident de Rodéo, mais pas moyen, il ne voulait pas voir les solutions que je lui proposais ce qui c’est forcément transformé en divorce, je ne supportais plus de le voir boire, boire et encore boire sans s’occuper de Lou et d’Amy. Mon père l’avait chassé de la maison, au début je lui en voulais, mais après mure réflexion, il avait raison !

Mon médecin se leva, la jeune Amber aussi et le Dr Mearvin parla :

- Bon ! Trêve de discussion. Nous sommes là pour un but bien précis.

Elle me sourit, se dirigea vers moi, ainsi que la jeune stagiaire et me soulevait pour me mettre sur mon lit. Je leur dis aussitôt :

- J’aurais pu le faire toute seule, je commence à avoir l’habitude.

Mais je ne me fâchais pas pour autant, elles voulaient bien faire.  Le Docteur Mearvin me fit faire tous les tests qu’elle voulait et finir par me dire :

- Avez-vous des difficultés à vous adapter au fauteuil ?

Oui ! J’en avais, je lui répondis :

- Oui, je suis tout le temps obligée de mettre mes pieds sur les repose-pieds, sinon ils "tombent". Sinon, j'en ai marre de rester assise, mais on ne peut rien y faire !

Cela était vrai, rester assise était vraiment quelque chose que je n’aimais pas ! J’aimais bien rester active, je ne prenais jamais deux minutes pour me reposer ! Mon médecin m’expliqua qu’il ne fallait pas que j’hésite à demander de l’aide, cela pouvait être soit ma famille, des amis ou mêmes médecins et infirmière. Elle m’expliqua aussi que j’étais beaucoup trop atteinte à la moelle osseuse pour pouvoir espérer que je marche un jour ! je soupirais, je m’en doutais bien, voilà pourquoi je  n'avais pas non plus le moral.

Je lui répondis :

- Oui, je m'en doute bien docteur, je n'avais plus d'espoir de toute façon !

Cependant, la jeune stagiaire me répondit :

- L’espoir est ce qui nous relie à la réalité. Il ne faut pas le laisser nous quitter, il faut s’y accrocher, faire en sorte d’y croire et voir les choses de manière optimiste. Le verre n’est jamais à moitié vide, il est à moitié plein. Tant que l’espoir nous suit et qu’on le garde, alors tout est possible.

Oui, elle avait tout à fait raison, mais ce n’était pas chose facile !

- Oui, vous avez raison, mais bon, ce n'est pas une chose facile ! Qui plus est, vous me dites que je ne pourrais plus jamais marcher, donc forcément, je ne peux pas être optimiste !

Il fallait que je fasse attention à mes paroles, dire à mon médecin et la stagiaire, cela aller, mais dire ceci à ma famille… Cela ne devait pas arriver, car je ne pense pas comment ils réagiraient, déjà qu’Amy se culpabilisait !

La jeune Amber continua :

Ne plus jamais marcher n’est pas la fin du monde. Des centaines de personnes apprennent qu’ils n’ont plus que quelques jours ou mois à vivre, et pourtant, ces personnes ne perdent pas espoir. Jamais. Ils préfèrent se dire que c’est ainsi, mais que ce n’est pas pour ça qu’il faut se laisser aller. Votre moelle épinière a été sectionnée, madame. Mais comment auraient réagi vos enfants si vous n’aviez pas survécu ?

Je soupirais, si je n’avais plus été là, cela aurait fait souffrir beaucoup de personne !

- Eh bien, je dirais qu'ils seraient vraiment dévastés de ne plus me voir ! Ce serait vraiment dur pour eux de continuer si je n'étais pas là !

J’imaginais Amy, à devoir continuer de s’occuper des chevaux sans mon aide, elle aurait été obligée de se débrouiller toute seule, Ty étant en probation, je pense que cela n’aurait pas été facile, déjà que c’est le cas ! Mon père aurait eu vraiment un vide dans sa vie, Lou… Lou serait dévastée c’est sûr, mais je ne sais pas si elle serait retournée à New York. Bon, pour le moment elle n’y retourne pas, mais si un jour elle y retourne… Scott, lui serait dévasté lui aussi, on s’entendait bien !

La jeune stagiaire continuée ce qui me fit revenir au moment présent :

- Réfléchissez-y. Dans votre malheur, vous avez de la chance d’être encore en vie. Il y a les vivants, les survivants et les morts dans ce monde. Lorsqu’on ne vit plus, on survit. Et c’est à ce moment que le moindre petit espoir nous devient indispensable. C’est aussi à ce moment-là qu’il nous faut...

Elle s’interrompit deux secondes et reprit :

Qu’il nous faut accepter de vivre et de laisser partir ceux qui sont morts. L’espoir n’est pas simple, mais il permet à des millions de personnes de rester en vie.

Elle avait entièrement raison, mais dans ses paroles, je décelais du vécu, je ne savais pas ce qu’elle avait vécue, mais j’avais quand même l’impression qu’elle aussi avait souffert. Mon médecin lui fit un coup de coude et je décidais de parler avec la jeune fille :

- Je... j'ai l'impression que vous avez du vécu mademoiselle, vous avez perdu quelqu'un qui vous est cher ? Vous n'êtes pas obligé de me répondre.

Je la vis se raidir, oui, j’avais raison, elle a perdu quelqu’un qui lui est cher, elle fixa sa supérieure et me dit :

- Ma sœur

Oh ! Perdre un être cher, n’était jamais évident que ce soit pour les êtres humains, mais aussi pour les animaux. Je l’avais vu plusieurs fois sur les chevaux, ce n’était jamais évident. Même moi la première quand j’ai perdu ma mère : Lindy Bartlett.  C’était vraiment un coup dur ! Je décidée de lui répondre :

- Oh ! Je suis désolée, c'est pour cela que vous êtes sortis tout à l'heure ? Vous deviez être proche de votre sœur non ?

Je ne voulais pas lui faire du mal, mais j’essayais de comprendre.

- Je préfère ne pas répondre.

Oui, je comprenais tout à fait, c’est encore douloureux pour elle, elle ne vouait pas en parler et ceci ce comprenait. En même temps, normalement en tant que futur médecin, elle ne devait pas non plus dévoiler sa vie privée, je le savais parce qu’à Heartland, quand je recevais des clients et que cela n’allait pas fort, je ne devais pas leur parler de mes problèmes, cela ne les regardait pas et il fallait leur montrer qu’on était tout à fait capable de gérer leurs chevaux. C’est la même chose pour être médecin.

Je décidais de la rassurer :

- Oui, je comprends tout à fait, ne vous inquiétez pas.

Elle me remercia et me demanda si elle pouvait me demander quelque chose, je la regardai étonner et je vis mon médecin faire de même, je lui répondis avec un peu d’hésitation que bien sûr elle pouvait me demander quelque chose.

- Profitez de la chance qui vous a été donnée. Profiter de vos proches et cesser de broyer du noir, ça ne changera rien. Ce qui est fait est fait. Vous devez vous montrer positive pour vous-même, mais aussi pour votre famille. Vous voulez bien faire cet effort ?

Cette gamine avait tout à fait raison, je ne lui en voulais pas de me parler comme ça, après tout, quand on avait du vécu, on comprenait beaucoup de choses ! Je lui répondis que j’allais essayer, mais qu’il me fallait du temps.

- Du temps, vous en avez. Mais ne le gaspillez pas non plus.

- Non, je ferais attention.

Elle avait encore une fois raison, si je mettais encore des mois à broyer du noir, ma famille allait le sentir et ce n’était pas bon ni pour moi ni pour eux ! Le docteur Mearvin parla :

- Madame Fleming. Merci de nous avoir accordé du temps, mais nous allons nous en aller maintenant. Quant à vous, mademoiselle, j’ai deux mots à vous dire.

Elle avait regardé la jeune Amber, j’espérais qu’elle n’allait pas trop se faire gronder. Je décidais de calmer mon médecin un peu :

- Ne soyez pas trop dur avec elle Dr Mearvin, elle est jeune et elle apprend.

- La jeunesse n’excuse pas tout. Et c’est justement parce qu’elle est ma stagiaire que je dois être dure avec elle.

Peut-être, mais pas trop non plus, je le voyais avec Ty, même s’il était en probation, il ne fallait pas non plus être trop dur avec lui. Bien que mon père était quand même dur avec lui.

- Peut-être, mais ne soyez quand même pas dure avec elle, je pense qu'elle a vécu déjà beaucoup de choses !

J’avais dit cela pour calmer la tension un peu et parce que je comprenais la jeune fille.

- Nous avons tous déjà beaucoup vécu. Elle doit apprendre. Si elle veut faire ce métier, elle ne peut pas se permettre de se laisser aller, et encore moins de mélanger le privé du professionnel.

Un point pour Dr Mearvin, elle n’avait pas tort non plus, je faisais pareil pour mes clients. Mais je pensais qu’il lui fallait quelque chose pour se défouler, moi avant mon accident, c’était l’équitation avec Amy, je l’entrainais et elle gagnait les compétitions. Je décidais de proposer une solution :

- Oui vous avez raison, il lui faudrait un sport ou un loisir pour se défouler et vider tout ce qu'elle a en elle.

- Ce n’est pas à moi de juger de ça. Au revoir, madame.

Elle me sourit et la jeune Amber me dit elle aussi en revoir tout en s’excusant et en me souhaitant une bonne fin de journée.

- Au revoir, et merci à vous deux.

Je les avais remerciées, parce qu’elles avaient été dures, mais en même temps, cela me fit comprendre que je devais me battre, pour moi, pour ma famille ! Elles sortirent de ma chambre, moi, je me levais et me mis dans mon fauteuil. Au fil du temps, j’y arrivais de mieux en mieux. Je me dirigeais vers la porte de la cuisine et les regardaient, je les vis parler, la jeune Amber allait passer un sale quart d’heure.
Au bout d’un moment, le Dr Mearvin démarra et elles partirent.

Je me dirigeai à l’intérieur de la maison et me pris un café, Lou étant sorti faire des courses. Et le reste des personnes qui vivaient là était dehors.  Je sortis de la maison, pris la pente qu’avait faite mon père pour que je puisse aller vers les écuries ou tout simplement vers les enclos.

Je me dirigeais vers les écuries et je vis Amy qui essayer de brosser Spartan, mais celui bouger tout le temps. Je pris une grande inspiration pour me caler un peu de la visite du médecin et je m’avançais vers Amy :

- Tu sais ce que tu devrais faire, c’est le calmer avec les plantes que Mme Bell a apportées tôt ce matin, il se calmera peut-être.

Je me dirigeais vers le bureau et pris de la valériane, je l’écrasai un peu et alla voir Amy :

- Tiens, donne-lui ceci, il se calmera et tu pourras le brosser tranquillement.

Elle me remercia, je voyais qu’elle était étonnée, je ne voyais pas trop pourquoi, peut-être parce que j’étais sorti ? Mais j’avais besoin de sortir, je suis sûre que ça me ferait du bien aussi. Je la vis suivre mon conseil puis elle me demanda :

- Comment tu te sens ?

Je lui souris, je ne voulais pas montrer que tout à l’heure j’avais eu du mal à garder espoir, mais je lui dis :

- Je vais bien, Lou me fatigue un peu, mais ça va.

Lou était tellement, tellement derrière mon dos que c’était vraiment fatiguant. Je ne savais pas comment lui faire comprendre que j’en avais marre. Cependant, mon père me comprenait et essayer de parler à Lou.

- Au moins, je ne suis pas la seule à penser que Lou est fatigante, ton grand-père pense la même chose que moi.

- Elle ne veut que ton bien, maman. Après... C'est vrai que quand elle s'y met...

Oui, Amy avait raison, je savais qu’elle voulait que mon bien, mais voilà quoi ! À la longue, c’était soulant.
 
- Oui, je sais Amy, je sais.

Spartan sembla se calmer :

- Voilà maintenant, tu peux le brosser tranquillement.

Je me rapprocher de Spartan et caressai son dos :

- Bon cheval Spartan, tu es un bon cheval !

Je vis ma fille sourire et elle me demanda :

- Tu veux le faire ?

Je lui souris et lui dit :

- Non, tu te débrouilles très bien et il vaut mieux que ce soit toi qui le brosse, tu va crée un lien avec lui et après, tu pourras le monter, ce que je ne peux pas faire… pour l’instant !

Je repenser à ce que m’avais dit Amber, la stagiaire, je pourrais  remonter, mais ce sera différent. Amy hocha la tête, mais ne dit rien, au bout d’un moment, elle me répondit :

- Tu vas pouvoir remonter à cheval ?

Je sentis son inquiétude, je lui souris et lui dit la vérité, je ne voulais pas non plus lui cacher :

- Oui, je pourrais remonter, mais je pense que ça sera difficile. Tu vois, le médecin qui est venu ce matin, elle a une stagiaire et cette dernière me faisait remarquer qu’il y avait des cours d’équitation adaptés pour les personnes en situation de handicap, je prendrais des cours et au fil du temps, tout ira bien après.

Du moins, je l’espérais, mais il fallait que je sois positive, sinon je ne m’en sortirais pas.  Ma fille me sourit et parla tout en continuer à brosser Spartan :  

- Tout ira bien, alors. On est ensemble, maman. Tout ira bien tant qu'on le sera, non ?

- Oui Amy, tout ira bien, on surmontera tout ceci nous deux, mais aussi en famille !

Je pense que pour pouvoir remonter à cheval, j’aurais besoin du soutien de ma famille. Je lui souris et elle me posa la question :

- Même Lou ?

Elle me regarda d’un sourire moqueur, je ris et lui répondit que oui, même Lou, on la surmontera ! De toute façon on n’avait pas le choix. Je me reculais pour lui laisser de la place pour brosser Spartan et changea de sujet :

- Dis-moi, où en est-on avec Ty ? Il travaille bien ? Est-ce qu’il change un peu ? Je n’ai pas était très présente ces derniers temps et comme j’avais dit à Clint que j’étais d’accord pour prendre Ty, je voulais savoir où ça en était pour lui.

Ty Borden est un jeune que j’ai accepté d’accueillir, c’est un délinquant juvénile et Clint Riley, le contrôleur judiciaire de Ty m’avait proposé qu’il passe sa probation ici à Heartland. J’ai accepté, parce que j’ai déjà aidé des jeunes à se remettre dans le bon chemin et ceci ne peut être que bénéfique.

Je regardais Amy et je pensais à autre chose :

- Ah oui et papa m’a dit que vous aviez engagé un nouveau palefrenier hormis Caleb ? Il est bien ?

Je ne savais rien de lui, mais il fallait que je me renseigne, voir s’il avait les capacités ou non et s’il n’avait pas engagé n’importe qui.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyJeu 23 Juil - 14:59

Amy était sortie ce matin, pour ce changer les idées. Avant de revenir une ou deux heures plus tard, sur le dos de Cooper. Elle avait fait une balade, dans les montages et les pleines d’High River. Elle aimait bien prendre le temps de se remettre en question, de prendre l’air. Elle venait de revenir de balade, et avait entrepris de brosser Spartan, mais il ne voulait pas. Il était beaucoup plus agité que d’habitude. Elle soupira, concentrée.

-Maman- Tu sais ce que tu devrais faire, c’est le calmer avec les plantes que Mme Bell a apportées tôt ce matin, il se calmera peut-être.

Sa mère se dirigea vers le bureau pour revenir quelques minutes après.

-Maman- Tiens, donne-lui ceci, il se calmera et tu pourras le brosser tranquillement.

Amy la remercia, cachant mal sa surprise de la voir ici, sortie de la maison. Elle suivit néanmoins le conseil de sa mère lui posant la question qui lui brûlait les lèvres.

- Comment tu te sens ?

Elle lui sourit pour toute réaction avant de lui répondre :

-Maman- Je vais bien, Lou me fatigue un peu, mais ça va.

Amy se retint de sourire, connaissant très bien sa sœur. Elle ne pouvait pas nier qu’elle était assez… Comment dire… Assez collante. Protectrice… Elle voulait bien faire, mais quand elle s’y mettait…

-Maman- Au moins, je ne suis pas la seule à penser que Lou est fatigante, ton grand-père pense la même chose que moi.

-Elle ne veut que ton bien, maman. Après... C'est vrai que quand elle s'y met...

-Maman- Oui, je sais Amy, je sais.

Spartan se calma peu à peu. Amy le remarqua avec joie, reprenant la brosse qu’elle avait posée pour lui laisser le temps de se calmer.

-Maman- Voilà maintenant, tu peux le brosser tranquillement.

Sa mère se rapprocha de Spartan pour le caresser, Amy se bougea un peu laissant de la place à sa mère.

-Maman- Bon cheval Spartan, tu es un bon cheval !

Amy sourit, attendrie par la scène. Heureuse de voir sa mère dans cet état d’esprit, que même elle n’avait pas.

-Tu veux le faire ?

Sa mère lui rendit son sourire, alors qu’Amy lui tendit la brosse.

-Maman- Non, tu te débrouilles très bien et il vaut mieux que ce soit toi qui le brosse, tu va créer un lien avec lui et après, tu pourras le monter, ce que je ne peux pas faire… pour l’instant !

« Pour l’instant » ? Parce qu’elle pourrait remonter à cheval ? Amy nota l’information tout en hochant la tête, restant silencieuse.

-Tu vas pouvoir remonter à cheval ?

Elle laissa très clairement voir son inquiétude, après tout… Elle avait le droit de s’inquiéter, non ? C’était sa mère, elle, elle s’inquiétait bien pour elle ! L’inverse était donc permis. Sa mère lui sourit.

-Maman- Oui, je pourrais remonter, mais je pense que ça sera difficile. Tu vois, le médecin qui est venu ce matin, elle a une stagiaire et cette dernière me faisait remarquer qu’il y avait des cours d’équitation adaptés pour les personnes en situation de handicap, je prendrais des cours et au fil du temps, tout ira bien après.

Amy lui rendit son sourire, heureuse de savoir qu’elle pourrait reprendre l’équitation après. Elle recommença à brosser Spartan. Heureuse de voir qu’elle n’aura pas empêché sa mère de reprendre l’équitation.

-Tout ira bien, alors. On est ensemble, maman. Tout ira bien tant qu'on le sera, non ?

-Maman-Oui Amy, tout ira bien, on surmontera tout ceci nous deux, mais aussi en famille !

Sa mère lui sourit. Et Amy sourit également.

- Même Lou ?

Elle lui fit un sourire moqueur tandis que sa mère rit et lui répondit que oui, même Lou elles la surmonteraient. Amy sourit encore alors que sa mère se reculait pour lui laisser plus de place, vu qu’elle brossait Spartan.

-Maman- Dis-moi, où en est-on avec Ty ? Il travaille bien ? Est-ce qu’il change un peu ? Je n’ai pas était très présente ces derniers temps et comme j’avais dit à Clint que j’étais d’accord pour prendre Ty, je voulais savoir où ça en était pour lui.

… Son sourire s’évanouit directement alors que sa mère la regardait. Elle fixait la brosse. Honnêtement, oui, il travaillait bien. Au niveau relationnel... Elle passait son tour. Bon, en même temps elle n’était pas d’humeur, ces derniers temps.

-Maman- Ah oui et papa m’a dit que vous aviez engagé un nouveau palefrenier hormis Caleb ? Il est bien ?

Roderick Folan. Celui en qui elle était en froid, donc. Mais elle devait avouer être en froid avec Ty’ aussi. Même si c’était elle qui le cherchait, à nouveau.

-Ils travaillent tous les deux bien, maman.

Amy se mit à jouer avec la brosse de Spartan, mal à l’aise.

-Maman- Ils travaillent tous les deux bien, c’est tout ?

Amy entendit l’étonnement dans la voix de sa mère avant de pousser un soupir.

-Ils font ce qu’on leur demande. Ils ne rechignent pas devant le travail.

Elle soupira, suppliant sa mère mentalement de ne pas la forcer à dire qu’ils travaillaient même très bien. Elle devait bien l’avouer, seulement… Cela signifiait qu’elle minimisait leurs efforts. Et elle devrait finalement lui dire qu’elle était en froid avec les deux. Signifiant qu’elle n’allait pas bien.

-Maman- Tu es mal à l'aise Amy, qu'est-ce qui ce passe ? Est-ce que tu as un problème avec Ty ou même le nouveau palefrenier ?

Elle se rendit compte qu’elle avait laissé voir à quel point elle était mal à l’aise. Elle fit non de la tête.

-Je suis simplement en froid avec eux, dit-elle après quelques minutes. Ce n’est rien maman. Je… Enfin, ils travaillent même très bien. Ty’ est aimable avec les clients et Roderick m’a même aidée avec une cliente. Tu vois ? Pas besoin de s’inquiéter.

-Maman- Ah oui ! Ty’ est aimable ! On dirait que l'air de la campagne et la compagnie des chevaux commencent à le faire changer.

Amy sourit face à l’étonnement de sa mère. En même temps, son grand-père avait été suffisamment clair à son arrivée. Donc…

-Oui, on dirait. Mais grand-père n’y est pas étranger, tu sais. Il lui a clairement fait comprendre de se tenir à carreau quand il est arrivé.

-Maman- Ah, c’est bien ton grand-père, ça !

Sa mère rit et Amy laissa un soupir soulagé lui échapper. Elle avait échappé au sujet sensible… Elle entreprit de continuer à brosser Spartan.

-Oui. Tu t’y fais ?

Amy désigna le fauteuil du menton, cachant son malaise et son inquiétude à merveille.

-Maman- Oui, de toute façon, je n'ai pas trop le choix ! Dis-moi, est-ce que tu as proposé à Ty’ que s'il voulait apprendre à monter à cheval, il le pouvait ?

-Non. Mais je viens de te dire que je suis en froid avec lui, maman.

-Maman- Oui je sais Amy, je ne sais pas pourquoi tu es en froid avec Ty’, mais parfois il faut laisser les différents de côté et avancer !

Elle posa un regard incrédule sur sa mère, bouche bée.

-Mais mamaaan…

-Maman- Amy, il faut que tu comprennes que Ty’ à passé de dures épreuves, je ne le défends pas, mais parfois il faut passer à autre chose. Regarde-moi, j'ai passé un moment difficile, mais il faut continuer à avancer. Pour Ty’ c'est la même chose et pour toi aussi.

Continuer à avancer… Continuer… Elle se crispa laissant clairement voir que sa mère venait de toucher un point sensible. Elle n’arrivait plus à dormir, se réveillant pour aller s’occuper des chevaux. Elle survivait comme elle le pouvait. Difficilement, mais elle survivait. Elle piétinait là où sa mère réussissait visiblement à avancer.

-Il est en probation, maman, dit-elle sur un ton plus dur qu’elle ne l’aurait voulu. Je me doute qu’il a dû vivre des choses difficiles, mais ça n’excuse pas tout. Tu « as » passé un moment difficile, je le passe. Je piétine là où tu avances. Je…

Amy s’interrompit, refusant d’avouer qu’elle allait plus mal qu’en apparence, n’en dormait plus. Pas devant elle. Pas alors qu’elle, elle avait plus subit. Elle s’en voulait d’aller aussi mal alors que sa mère non. Elle s’en voulait de ne pas y arriver. De ne pas être aussi forte qu’elle.

-Je ne suis pas aussi forte que toi.

Elle était déjà proche de Spartan. Proche de lui alors qu’il avait causé cet accident. Lui, l’orage et elle. Elle s’en voulait parce qu’elle avait encore ses jambes, s’en voulait parce qu’à cause d’elle sa mère était en fauteuil. S’en voulait, simplement. Et pouvait même en devenir désagréable avec Ty’. C’était elle la cause de sa dispute. Elle et seulement elle. Elle savait qu’elle devrait avancer, mais elle ne savait pas vraiment comment. Elle avait beau ne pas apprécier être en froid, cela lui semblait insurmontable.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMer 29 Juil - 14:36

Amy me répondit que Ty et le nouveau palefrenier travaillaient bien, mais quelque chose me disait qu’Amy ne voulait pas en parlais plus, j’insistais donc en lui demandant si c’était tout, elle soupira et me répondit qu’ils faisaient leur travail correctement sans rechigner. Elle soupirait encore, je voyais qu’elle avait l’air mal à l’aise, je ne savais pas ce qu’il s’était passé, vu que je n’étais pas très présente, mais je  décidais d’en savoir plus quand même :

- Tu es mal à l'aise Amy, qu'est-ce qui ce passe ? Est-ce que tu as un problème avec Ty ou même le nouveau palefrenier ?

Ma fille fit non de la tête, puis me répondit au bout de quelques minutes :

- Je suis simplement en froid avec eux. Ce n’est rien maman. Je… Enfin, ils travaillent même très bien. Ty’ est aimable avec les clients et Roderick m’a même aidée avec une cliente. Tu vois ? Pas besoin de s’inquiéter.

Ty est aimable ! Je trouvais ça étonnant au vu de ses antécédents !

- Ah oui ! Ty’ est aimable ! On dirait que l'air de la campagne et la compagnie des chevaux commencent à le faire changer.

Amy sourit et déclara :

- Oui, on dirait. Mais grand-père n’y est pas étranger, tu sais. Il lui a clairement fait comprendre de se tenir à carreau quand il est arrivé.

Oh oui, je n’en doutais pas le moins du monde de mon père, il était comme cela avec beaucoup de monde. Je dis à Amy que c’était bien son grand-père, puis je ris, ce qui me fait bizarre soit dit en passant, cela faisait un bon moment que je n’avais pas ri.
Amy continua de brosser Spartan et me demanda si je m’y faisais, elle désignait mon fauteuil.  Je ne savais pas quoi lui dire, car je ne voulais pas l’inquiéter non plus. Je lui répondis que oui et repartais aussitôt sur Ty :

- Dis-moi, est-ce que tu as proposé à Ty’ que s'il voulait apprendre à monter à cheval, il le pouvait ?

Amy me répondit aussitôt :

- Non. Mais je viens de te dire que je suis en froid avec lui, maman.

- Oui je sais Amy, je ne sais pas pourquoi tu es en froid avec Ty’, mais parfois il faut laisser les différents de côté et avancer !

Je ne voulais pas savoir, après tout c’était simplement des ados, ils allaient bien se réconcilier un moment ou à un autre. Amy rétorqua et je continuais :

- Amy, il faut que tu comprennes que Ty’ a passé de dures épreuves, je ne le défends pas, mais parfois il faut passer à autre chose. Regarde-moi, j'ai passé un moment difficile, mais il faut continuer à avancer. Pour Ty’ c'est la même chose et pour toi aussi.

Tout un coup, je la vis se crisper, j’avais été trop loin, mais je ne voulais pas que Ty reparte dans le mauvais sens, s’il commencer à s’ouvrir, c’était une bonne chose.

- Il est en probation, maman. Je me doute qu’il a dû vivre des choses difficiles, mais ça n’excuse pas tout. Tu « as » passé un moment difficile, je le passe. Je piétine là où tu avances. Je…  

Aie ! Je n’aurais jamais du parler de ceci, je compris qu’Amy n’arrivait pas encore à digérer l’accident. Je ne savais pas trop comment faire pour la soulager, je me sentais impuissante. Amy reprit :

- Je ne suis pas aussi forte que toi.

J’eus un pincement au cœur, ma fille ne se doutait vraiment pas de la douleur que j’ai eue avant de me relever et d’avancer ! Elle ne se doutait pas qu’il y a encore une heure, je n’avais plus d’espoir, elle ne savait pas que j’avais baissé les bras et que je déprimais parce que je pensais que je ne pouvais pas monter à cheval. Elle ne savait pas que j’en avais marre de voir la pitié des gens, mais elle ne pouvait pas savoir tout ceci parce que je ne voulais pas l’inquiéter encore plus. Je soupirais :

- Amy…

Qu’est-ce que je devais lui dire ? J’étais impuissante, je ne me sentais vraiment pas utile à ce moment précis.  Peut-être qu’elle devrait aller voir la jeune Amber, cela lui ferait peut-être du bien de parler ou peut-être en parler avec son père. Je secouais la tête et repris :

- Amy, je n’ai pas toujours été forte, tu sais. Je l’ai était parce que mon médecin et sa stagiaire sont passés se matin et qu’elles m’ont fait réalisée que je pouvais continuer à vivre, à faire du cheval. Tu vas y arriver à surmonter ceci, regarde-toi, tu arrives déjà à maîtriser Spartan !

Je trouvais que c’était déjà une grande avancée ! Je la regardais droit dans les yeux et n’espérais pas regretter mes paroles :

- Tu sais Amy, je sais que c’est très dur pour toi, mais pourquoi tu ne « viderais » pas à quelqu’un d’autre ? Ce que je veux dire, c’est qu’en parler te fera du bien, si ce n’est pas moi, ça peut être ton grand-père, Lou ou même ton père !

Je lui en avais déjà parlé quand j’étais à l’hôpital, mais je ne savais pas si elle avait suivi mes conseils. Et peut-être que si elle en parlait avec Tim, ceci l’aiderait peut-être plus. Je savais que Tim n’avait pas tellement changé, mais j’espérais qu’il soutiendrait sa fille. Je continuais :

- Tu sais Amy, pourquoi ne pas t’inscrire au championnat qui va avoir lieu dans quelques semaines au champ de courses ? Ceci te changerait les idées et je sais que tu es prête pour le saut d’obstacle.

Monter à cheval et faire de la compétition sera peut-être sa thérapie, dans tous les cas je l’espérais, je n’aimais pas du tout la voir comme ceci.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMer 12 Aoû - 17:14

Amy entendit sa mère soupirer et elle se sentit d’autant plus mal à l’aise d’avoir craquer. Elle n’aurait pas dû. Peut-être qu’elle devrait en parler un peu… Mais elle ne savait pas avec qui. En plus, cela reviendrait à avouer qu’elle n’allait pas bien… Peut-être devait-elle en parler à Mallory ? Elle donnait des conseils judicieux… Enfin, ce serait gênant d’en parler avec n’importe qui. Peut-être ne devait-elle tout simplement pas en parler ?

Maman- Amy…

Elle baissa la tête, regardant Spartan avec attention, comme s’il allait partir si elle le quittait des yeux. Comme si tout ne tenait qu’à un fil.

Maman-Amy, je n’ai pas toujours été forte, tu sais. Je l’ai été parce que mon médecin et sa stagiaire sont passés ce matin et qu’elles m’ont fait réaliser que je pouvais continuer à vivre, à faire du cheval. Tu vas y arriver à surmonter ceci, regarde-toi, tu arrives déjà à maîtriser Spartan !

Elle posa son regard sur sa mère au fur et à mesure qu’elle lui parlait et s’aperçut qu’elles se regardaient l’une l’autre droit dans les yeux. Elle les baissa presque immédiatement alors que sa mère reprit.

Maman-Tu sais Amy, je sais que c’est très dur pour toi, mais pourquoi tu ne « viderais » pas à quelqu’un d’autre ? Ce que je veux dire, c’est qu’en parler te fera du bien, si ce n’est pas moi, ça peut être ton grand-père, Lou ou même ton père !

Amy retint un long soupir alors que son cœur se serrait de plus en plus. Elle parler reviendrait à l’avouer ! Elle refusait. En plus, ça ne les regardait pas. Elle y arriverait seule, un point c’est tout. Il n’y avait pas à en reparler. Si elle voulait en parler, elle en parlerait. Mais elle ne voulait pas impliquer qui que ce soit dans ce gouffre qu’elle creusait jour après jour. Elle surmonterait sa mauvaise humeur seule. Et changerait ça. Chaque chose en son temps.

Maman-Tu sais Amy, pourquoi ne pas t’inscrire au championnat qui va avoir lieu dans quelques semaines au champ de courses ? Ceci te changerait les idées et je sais que tu es prête pour le saut d’obstacle.

Amy redressa la tête, fronçant les sourcils. Championnat ? Pourquoi ? Ça lui changerait peut-être les idées, oui. Mais… Elle n’avait pas que ça à faire non plus. Entre les chevaux, les cours, les devoirs… Elle avait tant de choses à faire que cela en deviendrait presque irresponsable de sa part d’y participer. Elle secoua la tête vivement toujours pensive.

-En parler à quelqu’un reviendrait à avouer, maman. En plus, je ne veux pas mêler les autres à ça. Ni toi. Vous n’avez pas besoin de voir que je ne m’en remets pas.

Elle continua de brosser Spartan tout en regardant ce qu’elle faisait. C’était beaucoup trop compliqué. Difficile et pour elle, personne ne méritait de supporter ça. Sauf peut-être elle-même, parce qu’elle était encore convaincue que tout était de sa faute.

-J’y arriverais seule, maman. Ne t’inquiète pas, sourit-elle. C’était justement pour ça que je ne voulais pas te le dire…

Amy posa un soupir avant de continuer, posant son regard par moment sur sa mère. Elle regardait la robe noire de Spartan et ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. D’un autre côté, son cœur était le seul à comprendre que ce cheval était un lien. Solide et tenace qui la reliait à cet accident. Sans lui, elle ne ferait que souffrir, seule. Sans Spartan elle craignait de ne pas réussir à s’en remettre. Parce qu’il prenait une part de responsabilité dans tout ça, même si elle savait qu’il n’y était pour rien, il avait seulement été maltraité. Il ne faisait qu’essayer de se défendre de sa peur.

-Je pense que participer à ce championnat n’est pas une bonne idée, maman. J’ai les cours, mes devoirs… Et je dois aussi m’occuper des chevaux…

Elle poussa un soupir, bien qu’elle sache que ça pourrait lui faire du bien. Après tout, elle pourrait souffler un peu, avec ce championnat.

-Ce serait irresponsable d’y participer. Je les ferais quand, mes devoirs ? Et m’occuper des chevaux ?

Après, elle savait que sa mère aurait facilement le dernier mot. Elle finirait par y participer si elle insistait un peu plus. Mais c’était difficile… Même si l’envie ne manquait pas.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptyMer 19 Aoû - 13:30

Ma fille secoua la tête et me répondit :

- En parler à quelqu’un reviendrait à avouer, maman. En plus, je ne veux pas mêler les autres à ça. Ni toi. Vous n’avez pas besoin de voir que je ne m’en remets pas.

Je fronçais les sourcils, comment Amy pouvez-réagir comme ça, j’étais quand même sa mère ! Il était normal que je m’inquiète et que j’essaye de l’aider du mieux que je peux. Je la vis continuer à brosser Spartan et elle continua tout en me souriant :

- J’y arriverais seule, maman. Ne t’inquiète pas. C’était justement pour ça que je ne voulais pas te le dire…

Amy soupira et continua de brosser Spartan tout en me regardant de temps en temps. Je savais qu’elle s’en voulait toujours autant, mais je ne savais plus comment faire pour lui dire que ce n’était pas de sa faute. Ma fille reprit :

- Je pense que participer à ce championnat n’est pas une bonne idée, maman. J’ai les cours, mes devoirs… Et je dois aussi m’occuper des chevaux…

Je hochai la tête, je savais qu’elle était chargée, mais j’étais sûr que s’il elle participait, elle se sentirait déjà un peu mieux. Elle soupira à nouveau et finit par dire :

- Ce serait irresponsable d’y participer. Je les ferais quand, mes devoirs ? Et m’occuper des chevaux ?

Je hochai à nouveau la tête, les chevaux ce n’était pas un problème, tout le monde s’y mettrait : Lou, mon père, Roderick, Caleb et même Ty. C’est sûr que pour les devoirs ce serait un peu plus compliqué, mais avec un peu d’organisation, on pouvait y arrivé. Je regardais ma fille :

- Pour les chevaux Amy, ce n’est pas un problème, il y a du monde dans le ranch, tout le monde y mettra la main à la patte, c’est sûr que ceci fera plus de boulot, mais ce n’est pas grave !

Et même moi ! Je ne pouvais pas faire grand-chose, mais j’étais prête à tout faire pour que ma fille puisse remonter à cheval, faire du saut et qu’elle se sente mieux ! Je me mis en face d’elle :

- Amy, regarde-moi, nous sommes 5, 6 avec moi, de plus, je peux demander à Maggie et Soraya de nous aider, elles ne diront pas non. Pendant ce temps-là, toi tu peux soit t’entraîner avec Spartan soit faire tes devoirs.

J’étais vraiment obstinée, mais je voulais que ma fille se sente beaucoup mieux ! Je continuais :

- Tu peux avoir le temps pou le championnat, il suffit juste d’un peu d’organisation et le tour est joué ! Ne te tracasse pas pour le boulot ici, on s’en occupera. Et Amy, rappelle-toi les sensations quand tu sautes, c’est du bonheur de sauter, tu aimes ça, je suis sûr que tu y trouveras du plaisir !

Je n’en étais pas sûre, mais persuadée, elle avait gagné plein de compétitions, elle n’allait pas abandonner comme cela ! Je lui souris pour lui faire comprendre que je croyais en elle et qu’elle pouvait le faire, elle en était capable.
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MessageSujet: Re: Une visite de routine   Une visite de routine EmptySam 10 Oct - 18:11

Sa mère hocha la tête lorsqu’Amy eut fini sa phrase, la laissant perplexe. Pourquoi hochait-elle la tête ? Il n’y avait rien à répondre à l’affirmative… Ou si ? Qu’allait-elle lui dire ?

-Maman- Pour les chevaux Amy, ce n’est pas un problème, il y a du monde dans le ranch, tout le monde y mettra la main à la pâte, c’est sûr que ça fera plus de boulot, mais ce n’est pas grave !

Mais… Et pour les soignés ? C’était bien beau, de dire qu’ils pouvaient tous travailler avec eux… Mais seules sa mère et elle était capable de ça. Alors ? Elle retint un soupir avant de continuer ce qu’elle faisait. Sa mère se mit en face de l’adolescente avant de reprendre :

-Maman- Amy, regarde-moi, nous sommes 5, 6 avec moi, de plus, je peux demander à Maggie et Soraya de nous aider, elles ne diront pas non. Pendant ce temps-là, toi tu peux soit t’entraîner avec Spartan soit faire tes devoirs.

Elle posa son regard sur sa mère, hésitant. Elle savait que ce n’était pas raisonnable, savait aussi qu’en faisant ça elle donnerait du travail supplémentaire à tout le monde… C’était purement égoïste et immature… Ils étaient six, oui, mais… Elle lâcha un franc soupir tandis que sa mère ne se démontait pas.

-Maman- Tu peux avoir le temps pou le championnat, il suffit juste d’un peu d’organisation et le tour est joué ! Ne te tracasse pas pour le boulot ici, on s’en occupera. Et Amy, rappelle-toi les sensations quand tu sautes, c’est du bonheur de sauter, tu aimes ça, je suis sûr que tu y trouveras du plaisir !

Elle posa sa tête sur Spartan, réfléchissant toujours bien plus profondément cette fois. Elle savait que c’était une erreur… Mais elle aimait sauter, faire du saut et sentir le vent sur son visage, l’adrénaline aussi. Que faire ? Comment réagir face à ça ? Comment céder et rester raisonnable en même temps ? Amy soupira chuchotant à Spartan pour lui demander son avis. Il redressa la tête, répondant ainsi.

-Je ne sais pas, maman… S’occuper des chevaux est une chose, mais les soignés en est une autre… Comment faire et participer à ce concours alors que j’ai pleins de trucs à faire. Devoirs comme soins.

-Maman- Amy, on est tous là, on fait tout le reste et toi tu t'occupe de tes devoirs et de Spartan. Tes devoirs, ça doit prendre au moins une heure et après, tu as le reste du temps pour t'occuper de Spartan.

Elle poussa un long soupire, hésitante avant de répondre laissant paraitre une petite hésitation. Voire même une très grande, sans euphémisme.

- C'est pas prudent... Et pour les chevaux à soignés ?

Amy sentait que sa mère perdait patience, mais elle pensait ce qu’elle disait. Elle ne voulait pas non plus donner de travail supplémentaire aux autres parce qu’elle, elle voulait participer à un championnat… C’était légitime, non ? Sa mère monta d’un ton le son de sa voix affichant un certain agacement par ce geste.

-Maman- Amy ! Je t'ai dit qu'on était là, on est au moins cinq-six à s'occuper des chevaux, tu n'as pas à t'en faire.

Oui mais… Cela voulait aussi dire qu’elle leur donnerait du travail supplémentaire… Elle retint un soupir tandis que sa mère reprit un ton de voix un peu plus normal, se calmant peu à peu.

-Maman- Cela dit, je ne vais pas insister. Mais je pense que ça pourrait te faire du bien et te rapprocher encore plus de Spartan.

Amy sourit, cette fois-ci. « Pas insister » ? Mais elle le faisait déjà, sinon elles auraient changé de sujet depuis bien longtemps. Enfin, elle le supposait.

-Ca te tient à cœur que je fasse cette compétition ?

-Maman- Oui, mais ce n'est pas pour me faire plaisir que tu dois faire cette compétition Amy, c'est pour toi ! Pour que tu ailles mieux et que tu essayes de tourner la page. C'est sûr que si tu décides d'y participer, je serais fière et Lou et ton grand-père aussi.

-J’y participerais, dit-elle en regardant Spartan. J’y participerais mais je ne promets pas d’aller mieux ni de tourner la page aussi rapidement. Surtout si c’est en donnant du travail supplémentaire à tout le monde à cause de ça.

-Maman- Tu as choisis la bonne solution. Si Amy, tu vas aller mieux. Sois positive et arrête de culpabiliser parce qu'on va en faire plus ! On le fera pour t'aider !

Amy hocha la tête sans rien dire de plus. Elle fera de son mieux, enchaînant les entraînements et les devoirs. Veillant à travailler aussi avec les chevaux pour essayer de ne pas surcharger les autres. Et si elle exagérait ? Non… Elle ne voulait pas être un poids, et encore moins fatiguer les autres parce qu’elle voulait participer à un concours. Entre positif et irréaliste, il n’y à qu’une ligne. Elle devait faire attention à ne pas l’être non plus. Ce qu’elle demandait c’était d’oublier cette histoire et de retirer ce poids qu’elle avait sur le cœur. Mais ce qu’elle obtenait était bien plus différent que ça. Elle devait y faire face, alors elle y ferait face. Mais elle ne voulait mêler personne à ça. Elle déclara qu’elle ne voulait pas être positive si c’était pour être déçue par après avant de soupirer. Elle prit congé de sa mère, n’ajoutant rien de plus en retournant dans sa chambre une fois la brosse déposée.
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