RODERICK »

Nom : Folan
Prénoms : Roderick Richard Blaise
Age : Vingt-sept ans
Genre : Masculin
Ville d'origine : il vient de New-York, mais est d'origine irlandaise, puisque ses parents sont natifs de Dublin
Profession : Voltigeur professionnel, devenu palefrenier à la suite d'un accident: une mauvaise chute qui a rendu sa jambe douloureuse et sa cheville fragile
Signe particulier : Un léger boitement quand il marche et un tatouage au poignet
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Situation sentimentale : Célibataire
Feat : Armie Hammer

Depuis son accident, Roderick n'est plus le même. L'homme autrefois sûr de lui, voire même présomptueux et littéralement insupportable a laissé place à un type, peut-être tout aussi insupportable, mais beaucoup moins grande gueule et surtout, plus humble. Bien que glacial, il a mis de côté son esprit de compétition et aujourd'hui, passe ses journées à ruminer son passé, en toute discrétion. Très doux avec les chevaux cependant, ces derniers savent faire ressortir ce qu'il y a de meilleur en lui: un garçon attentionné, fidèle et très protecteur, qui se cache derrière une carapace fêlée.

Physiquement, ce qui est le plus frappant chez lui, ce sont ses yeux, d'un bleu presque turquoise. Très expressif, ils brillent perpétuellement de toute la colère et la détermination qui l'habitent. Son sourire est très beau et donne à son visage un air de petit garçon, malheureusement, il ne sourit pas souvent. Vestimentairement parlant, il est adepte du "pratique et confortable", privilégiant le décontracté au beau. Sa tenue fétiche est typiquement celle des cow-boys: blouson en cuir, chapeau digne des plus grands western, jean délavé à cause du sable de la carrière et chemise abîmée à force de travailler.

Roderick est né à New-York, mais il n'a jamais été un petit gars de la ville se conformant à la volonté de ses parents de le voir devenir banquier ou médecin. Au contraire, il aimait les voyages à la campagne et surtout, rêvait de devenir vétérinaire ou gardien de zoo. Les animaux, c'était sa passion et pour ainsi dire toute sa vie. Il n'était pas rare de le voir revenir de l'école avec un petit oiseau tombé du nid dans les mains, ou un chat errant serré contre son petit cœur de gosse. Bien sûr, ses parents s'opposaient fermement à ses ambitions, mais finirent par céder à quelques uns de ses souhaits sous certaines conditions. Il commencerait l'équitation s'il promettait de se lancer par la suite dans de grandes études. C'est ainsi qu'à six ans, Roderick fit connaissance avec l'univers du cheval et avec lui, l'ivresse de la monte et, principalement, de la voltige, qu'il commença après deux ans seulement de pratique "classique".

Son esprit de rébellion contre ses parents le poussa à persévérer dans cette voie, se lançant dans une discipline qui faisait rire ses camarades de classe, qui assuraient que c'était une activité pour filles, et qui faisait soupirer ses parents, persuadés qu'il n'y avait pas d'avenir dans cette branche très sélective. Pourtant, Roderick brillait dans cette discipline. Il commença rapidement les championnats et développa un goût très prononcé pour la compétition et, inévitablement, la rage de vaincre et d'être toujours le meilleur qui allait avec. Il finit par tourner le dos à ses parents et participa pour la première fois de sa vie aux jeux équestres mondiaux. Le nom de Folan fut associé à la victoire et aux médailles. Il se fit un nom dans le métier, ainsi qu'une place en haut du podium, à de nombreuses reprises. Il était sans nul doute dans les meilleurs et avait bien l'intention de le rester quelques années encore.

Et puis, un jour, le rêve éveillé prit fin. Assez brutalement cependant. Une mauvaise chute, un salto loupé, une réception désastreuse et un affreux craquement, suivi du cri des spectateurs. Fracture ouverte de la cheville, synonyme de deux ans de reéducation et d'un renoncement à sa plus grande passion, qui était aussi sa raison de vivre. Malgré la pression que lui mettaient ses parents, il refusa de reprendre les études, ne s'imaginant pas enfermé dans un bureau après avoir goûté à ce qui lui semblait être la liberté. Il passa ainsi deux années de sa vie à réapprendre à marcher, puis à monter, accordant toute sa confiance à sa jument, Memphis, qu'il refusait de vendre. Amer dès qu'on évoquait avec lui le passé, il décida de quitter New-York et mit les voiles jusqu'à High River. Là-bas, il trouva un emploi dans un ranch modeste, mais familial. Rien d'extraordinaire, il ne se sentait pas épanoui dans cette nouvelle vie, mais au moins, il essayait de passer à autre chose.

Et puis, Heartland était réputé pour aider les chevaux en difficulté. Qui sait, peut-être en serait-il de même pour les Hommes?