Zach Callahan [Validé]

Nom : Callahan
Prénom : Zach
Age : 27 ans, né le 30 juin 1988
Genre : Homme
Ville d'origine : High River
Profession : Policier
Signe particulier : Une cicatrice dans le dos, vers l’omoplate droite et une autre sur la cheville gauche.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Situation sentimentale : Fiancé
Feat : Christopher Jacot

Caractère

Le détourner de ses objectifs est presque impossible. Il n’est pas du genre à se laisser miner ou impressionner, cherchant toujours le pourquoi et le comment à chaque situation. Il va toujours jusqu’au bout de ses idées, quitte à faire de lourdes erreurs, car il déteste laisser tombe quoi que ce soit et encore moins se laisser dicter sa conduite. Dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle, il suit toujours ses intuitions, parfois justes, parfois très mauvaises, assumant les conséquences de ses actes en tous points. Il a appris à admettre ses erreurs au travail, après bien des déboires avec sa hiérarchie, apprenant aussi à se poser plus et prendre le temps de mener ses investigations. Intuitif, il l’est certainement, suivant bien plus souvent son instinct que sa raison, même dans des situations qui exigeraient qu’il analyse d’abord les faits avec plus de sérieux. Mais c’est un homme qui a toujours fonctionné à l’instinct, suivant sn cœur au lieu de suivre sa tête, même si cela lui joue bien souvent des tours.

Une fois sorti du cadre du travail, il se révèle déjà plus à l’aise et détendu qu’au travail. Dans le cadre du privé, il sourit bien plus, se permettant de rire beaucoup, de sortir, s’amuser, jouer avec ses proches ou imaginer la vie qu’il voulait mener, jusque dans les moindres détails. Pour se détendre, il va aider Cyd au studio pour faire danser les gamins, lit beaucoup ou va parfois assister à des courses équestres. Il monte un peu lui-même, mais trop rarement pour pouvoir être qualifié de bons cavaliers. La danse lui est déjà plus naturelle. Adorant les enfants, aider Cyd à s’occuper des gamins du studio est toujours un petit plaisir personnel, qui l’aide à s’évader, le soir en rentrant chez lui et les week-ends où il n’est pas de garde au commissariat.

Physique

La nature a offert à Zach une taille tout à fait respectable, un peu plus d’un mètre quatre-vingt dix, sans chaussures. Bien qu’il veille à sa forme et passe du temps à s’entraîner, il n’a jamais eu beaucoup de muscles, n’ayant jamais ressemblé à une de ces grosses armoires à glace que l’on voit parfois à la télé. Il n’est pas frêle, mais ses muscles sont très fins et déliés, ce qui lui donne une apparence un peu chétive, surtout pour un flic. Le temps assez mat, grâce aux nombreuses heures qu’il passe à l’extérieur, il possède des cheveux aussi noirs que de l’encre de chine, qui forment de douces vagues, ondulant sans pour autant boucler. Ses yeux en amande sont assez sombres, avec des cils presque aussi longs que ceux d’une femme. Niveau vestimentaire, lorsqu’il ne porte pas son uniforme, il aime garder un style assez classe mais passe-partout, avec des chemises, des pantalons ne lins, souvent noirs, des chaussures de la même couleur. Il porte rarement des tee-shirts et des shorts, même en plein été, préférant des habits en toile ou en coton, assez légers. Aucun bijou, il en garde que sa montre en permanence.

Les photos des trois personnes étaient étalées sur son bureau, devant lui, côte à côté. Zach les regarda l’une après l’autre, tout en allumant une cigarette. Il était encore très tôt, même pas huit heures du matin. Il s’était levé sans bruit, avait embrassé Cyd puis lui avait laissé un mot pour lui dire qu’il était déjà parti au travail. Tirant une bouffée, il glissa les doigts sur les photos des trois victimes, de ces trois meurtres perpétués chez eux. Une femme et deux hommes… La femme était âgée d’une quarantaine d’années. Elle s’appelait Mary Calgan, épouse de John Calgan, mère de trois enfants et vivant au ranch de Frederico Gracias, dans les Rocheuses, à quatre kilomètres seulement de la ville. Femme sans histoire, aidant son mari sur l’exploitation bovine, qui participait à une association qui organisait les fêtes en ville et donnant des cours de lecture aux tous petits, à l’école primaire. C’était un randonneur qui était tombé sur son corps, alors qu’on avait signalé sa disparition quelques jours plus tôt. Elle avait été sauvagement battue puis étranglée, avant que son corps ne soit jeté dans un petit ravin. Aucun indice, aucun témoin. Cela s’était passé à la fin du mois d’avril.

Seconde photo. Henry Davison, âgé de 67 ans, retraité vivant dans un foyer à High River. Il avait passé sa vie à travailler comme menuisier à Calgary avant de venir s’installer à High River à l’âge de 42 ans, après son divorce. Père de deux enfants, travaillant aujourd’hui à Calgary. Il était l’un des adjoints au maire et le président du club de foot, entraînant une équipe d’adolescents tous les samedis et parfois le soir en semaine après le lycée. Lui aussi disparu brutalement avant qu’on ne retrouve son corps bien plus loin d’High River, dans une plaine près d’un amas de roches. Il avait lui aussi était battu et étranglé, mais son corps portait également de larges traces de coups de couteaux, au niveau du torse, du ventre, des jambes et deux au visage. La mort remontait à la mi-mai, selon l’autopsie, le corps avait été retrouvé tard. Là encore, aucun indice, ni de mobile. Ce retraité n’avait aucun ennemi déclaré et on ne lui connaissait pas d’histoires louches.

La troisième photo était celle de Douglas McCain, qui tenait une petite épicerie dans le centre d’High River avec son fils aîné et sa belle-fille. Proche de la retraite, très bien portant et sportif, on le décrivait comme un homme d’une nature joyeuse, adorant son premier petit-fils, tout juste né, et qui passait beaucoup de temps à se promener dans le par cet à y lire, lorsqu’il n’était pas à travailler à son commerce.  C’était dans ce même parc qu’on l’avait retrouvé. Le corps était dans le même état que ceux des précédentes victimes, mais, détail d’horreur supplémentaire, il avait eu la langue et les yeux arrachés. Comme si à chaque meurtre, le psychopathe poussait dans le « raffinement ». Comme s’il testait les limites de la barbarie. Douglas avait été retrouvé assez vite après son décès, le jour même, car l parc était un lieu très fréquenté. Comme si l’assassin les narguait, en laissant cette dernière victime si près de la population, sans se soucier qu’on puisse le surprendre. Zach observa les photos tout en fumant, pensif. Il craignait qu’un nouveau meurtre survienne en juillet, un quatrième, et ils n’avaient toujours rien sur ce malade ! La situation devenait intenable, la population était très inquiète.

C’était la première affaire vraiment glauque que Zach avait à traiter depuis qu’il était devenu policier. Et la pression qui va avec… Il n’avait pas le droit à l’erreur mais l’enquête piétinait, ils n’avaient ni preuves ni témoins ! Puis Edmonton avait envoyé ses propres enquêteurs… Zach l’avait particulièrement mal pris, voyant cela comme un désaveu et une sanction. Son équipe et lui perdaient la main sur cette affaire et il le supportait très mal, refusant d’abandonner comme ça. C’est pourquoi il redoublait d’efforts, cherchant le mobile, le profil du tueur, tout ce qu’il pouvait pour aider l’enquête et progresser.  Son humeur s’en ressentait souvent et il devait veiller avec soin à ce que ça n’empiète pas sur sa vie privée. Ses parents et ses amis s’inquiétaient déjà assez qu’il soit sur la piste de ce malade, inutile d’en rajouter en leur montrant que cette enquête l’épuisait et le minait. Heureusement, avec Cyd, il avait bien de quoi se changer les idées. Ils préparaient leur mariage, arrangeaient leur vie à deux, avaient des projets. Bien loin des soucis de l’enquête. Il tenait à réussir en tout et n’allait pas se laisser démonter. Pas maintenant. Il devait y arriver.